Aménagement de l’ancienne usine Patay
Un pas de côté pour décupler les vues dégagées sur le site de l’ancienne usine Patay
136 logements collectifs et intermédiaires, PUP, aménagement du site Patay, Lyon 8
PROGRAMME
136 logements collectifs et intermédiaires
dont 100 en accession libres & 36 locatifs sociaux
parking 120 places en sous-sol
espaces extérieurs
SURFACE
8 728 m² SDP
6 345m² SDP accession libre
2 383 m² SDP locatif social
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Altarea Cogedim, promoteur immobilier
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Wabi-sabi, paysagiste
Graphyte, paysagiste
Milieu Studio, BE HQE
EMB Structure, BE Structures
GC2E, BE Fluides
BET Philippe, économiste
CONCOURS
lauréat consultation, 2017
LIVRAISON
2023
COÛT
12 M€ HT
La rue comme marqueur urbain du PUP de l’ancienne usine Patay
L’ancienne usine Patay connue dans la fabrication de moteurs devient à son tour un moteur d’intensité urbaine. Une usine rythme les jours de semaine et marque un quartier. Une destination quotidienne pour les travailleurs qui y œuvrent. En 2015 l’usine n’est plus, laissant derrière elle son nom à une impasse devenue la rue Patay.
Avec l’aménagement du site Patay, le lieu de travail cède la place à un lieu de vie. Un vallon fertile – siège récréatif, convivial et d’agrément – devient le marqueur urbain du quartier autour duquel les différents ilots s’organisent. Cette irrigation urbaine est historique pour le quartier. Ce tènement de 2.5 Ha, jusqu’alors étanche et imperméable dans le tissu local, crée une liaison inédite, de la place Belleville à la place Duret en passant par le stade Dumont. Exndo se voit alors confier un ilot longitudinal caractérisé par 3 séquences.
Notre proposition d’implantation favorise les césures paysagères. Leur rythme et leur volume placent le piéton dans une scénographie agréable. Le bâti y est sobre avec un travail de mise en relief. Le paysage privé qui est dense, est profitable à la rue. Cette dualité forte et indéfectible est selon nous la clef qui crée l’attachement au lieu.
Favoriser les vues et les césures paysagères
D’après le programme d’aménagement du site Patay, la perception de la densité passe par le paysage. Le végétal est mis à l’honneur dans le cœur d’ilot au même titre que pour les césures paysagères.
Les ouvertures linéaires sont maximisées pour démultiplier des vues transversales généreuses sur le vallon fertile et ses inflexions. Le léger déphasage avec les bâtiments du lot B assure des perspectives enrichies et limite les vis-à-vis. À l’instar du quartier des États-Unis, nous avons favorisé une implantation discontinue en plots homogènes.
- La première des 3 séquences sert d’accroche urbaine. L’ilot va constituer une façade structurante pour le contexte lâche et peu dense qui lui fait face. Cette façade sud, très ouverte et attractive est épannelée d’ouest en est. Elle comporte des césures paysagères qui débouchent sur l’impasse de l’ancienne usine Patay. Le bâtiment en angle est travaillé à la manière d’un plot. Ainsi il amplifie la vocation de pivot de sa situation et devient un véritable marqueur urbain.
- La deuxième séquence constitue elle aussi une façade urbaine qui structure l’un des côtés du futur vallon fertile. Cette situation singulière et attractive produit une façade particulièrement «habitée».
- La troisième séquence de cet ilot, est plus longitudinale. Elle est située entre la rue Patay et la lisière partagée avec le vallon fertile – élément fort de l’aménagement du site Patay. L’interface entre deux rythmes différents en fait sa particularité. L’un marque l’intensité de la ville alors que l’autre est plus « hors du temps ». Portée par une végétation qui mobilise les sens, cette séquence marque la richesse de cet ensemble résidentiel.
Une architecture tournée vers le vallon fertile
Pour l’aménagement du site Patay, l’architecture sobre porte une attention particulière aux détails et à la mise en contraste des éléments. La façade est conçue de manière à renforcer la perception d’une peau extérieure robuste, présentant une épaisseur précieuse. Sa modénature en creux apporte du relief à la façade. Elle accroche la lumière naturelle rasante et assure la prise de nuances sur l’ensemble de l’ilot longitudinal.
Côté vallon fertile, les façades présentent des espaces extérieurs privatifs généreux traités en loggias. Organisés derrière une « plaque ajourée », ils constituent de véritables prolongements des espaces de vie intérieurs. Leur configuration tournée vers la nature sauvage incite à leur végétalisation pour évoluer en loges plantées et contemplatives. Ainsi, elles participent au décuplement des césures paysagères tournée vers le site de l’ancienne usine Patay.
Crédits photo © Etienne Fradin pour les photos de chantier
© Idlia studio pour les photos de restitutions
Accompagner le renouvellement de la rue Feuillat, Lyon 3
Accompagner le renouvellement urbain de la rue Feuillat face à l’usine Rochet-Schneider, Lyon 3
Ensemble de 24 logements libres, rue Feuillat, Lyon 3
PROGRAMME
24 logements,18 en accession et 6 sociaux
SURFACE
1 761 m² SDP
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Sedelka, promoteur
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Osmoz, BE Structure et Fluides
BET Philippe, économiste
Wabi Sabi, paysagiste
Dunes ingénierie, BE VRD
Agir Acoustique, acousticien
LIVRAISON
2024
COÛT
3 M€ HT
Une zone mixte d’un passé industriel riche en perpétuelle évolution
Le programme se situe rue Feuillat à Lyon 3. Cette rue très linéaire est connue pour y avoir été animée jadis par les anciennes usines Berliet. Le bâti ménage un précieux retrait sur rue, afin d’installer une frange paysagée d’autant plus appréciée, dans un contexte urbain assez « aride ».
Le terrain est bordé au Nord et au Sud par une résidence services des années 2021 allant du R+3 au R+5. La parcelle Ouest est végétalisée par de nombreux arbres à hautes tiges à valeur remarquable. À l’Est, les anciennes usines automobiles Rochet-Schneider clôturent le site. Construit en 1900, elles représentent un marqueur d’un patrimoine architectural du début du XXe siècle. L’ensemble de 10 000m² intègre la filiale de la Fondation Berliet 60 ans plus tard. En découle une imperméabilisation des sols responsable de la diminution progressive de la végétation dans l’arrondissement.
L’objectif du projet est d’accompagner le renouvellement urbain par rapport à la densité existante face aux enjeux environnementaux. Notre approche concilie diversité des formes et des gabarits pour favoriser articulation urbaine, et transparences vers le cœur d’îlot.
Composer avec le “déjà-là” en ouvrant de nouvelles potentialités :
Le projet, en connivence avec son contexte et nourrie par le lieu, enrichit sa valeur à travers les principes suivants :
- Donner une alternative au tout voiture avec des locaux vélos généreux, éclairés et ventilés naturellement
- Intégrer la mixité sociale
- Privilégier les logements multi-orientés
Reculer pour laisser place à la nature
Le programme s’intègre dans la structure urbaine existante en se plaçant dans le parallélisme de la rue. En revanche, la mise en retrait du bâti repense la limite entre domaines public et privé pour :
- Composer une séquence d’entrée agréable
- Offrir un confort aux logements en rez-de-chaussée, et aux piétons et riverains.
Enfin, la désimperméabilisation du site impulse le développement d’une végétation luxuriante et frugale à travers divers dispositifs :
- L’effet de chaleur urbaine en cœur d’îlot provoqué par l’ancien parking est résorbé par le jardin partagé favorisant de surcroît le vivre ensemble, avec son terrain de pétanque
- La pleine terre en cœur d’îlot est prolongée jusqu’à la rue par une césure végétale
- Côté rue, un jardin paysager constitue une aménité inédite
- La cinquième façade présente des refuges écologiques en terrasse plantée.
Depuis l’espace public, cette mise en scène paysagère participe à l’ambiance végétale de la rue. Elle anime la promenade du piéton et contrebalance l’austérité des anciennes usines qui lui font face.
Crédits © Benoît Ravier-Bollard
Dardilly : une esplanade entre deux Monts
Une esplanade entre Monts d’Or et Monts du Lyonnais
77 logements collectifs et BRS, quartier Esplanade, Dardilly
PROGRAMME
77 logements collectifs dont 47 en accession libre et 30 en BRS (Bail Réel et Solidaire)
SURFACE
5 398 m² SDP logements
1 390 m² SDP commerces
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Nacarat, promoteur immobilier
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Big Bang, paysagiste
Eclisse, économiste
Bost ingénierie, Be Structure
Prelem, Be Fluides
Milieu Studio, Be HQE
C2I concept, Be VRD
Ecotopics, Be Biodiversité
CALENDRIER
lauréat consultation, 2021
PC, 2022
LIVRAISON
Chantier en cours –
livraisons en 3 tranches, 2024-2025
COÛT
10,1M€ HT
Renouvellement urbain du centre de Dardilly, ancrage aux paysages
Exndo a révélé le quartier Esplanade pour en faire le prolongement du centre patrimonial de la ville de Dardilly avec les zones résidentielles plus au nord.
Le projet répond à la volonté de mixité sociale à travers le BRS et d’un habitat sobre et bas carbone. L’ensemble s’inscrit dans l’ambiance du patrimoine bâti et paysager, composantes importantes du site.
Structurer le quartier Esplanade dans le prolongement du centre
L’implantation en 3 bâtiments simples et claires répond aux enjeux urbains :
- Fragmenter pour répondre aux échelles existantes et marquer les alignements sur l’espace public
- Créer une nouvelle polarité animée par des socles de commerces aux diversités d’usages
- Ouvrir pour mettre en scène le patrimoine bâti et paysager existant
- Labellisation du projet comme habitat sobre et bas carbone via le RT2021 et Biodivercity
Une sobriété intemporelle pour un habitat bas carbone
Le projet se veut démonstrateur d’un habitat sobre et bas carbone autant qu’abordable. Il offre des surfaces amples, des plans résilients à multi orientation avec la possibilité de contracter un BRS.
Le nouveau quartier Esplanade de Dardilly est pensé pour être intemporel et durable. Les façades se déclinent sur la base d’un lexique commun qui confère une complicité architecturale dans le prolongement du centre-ville.
Les socles sont en béton de teinte grise pour être en cohérence avec les sols de l’Esplanade.
Sur les étages, 3 teintes se déclinent distinctement par lot. Des jaunes ocre en passant par les beiges rosés rappellent les sols de glaise et les pierres du Mont d’Or en perspective.
La modulation des hauteurs garantit l’intégration du projet avec le patrimoine bâti et paysager environnant. Elle se traduit avec l’adaptabilité des variations de topographies et la continuité dans l’écriture architecturale existante.
Le parti pris architectural et paysager s’articule autour d’une conception favorable à la pénétration de la biodiversité dans le futur quartier. L’intégration du vivant sur les espaces bâtis sobres et bas carbone se traduit notamment avec les toits non accessibles transformés en cinquièmes façades végétalisées. Ainsi, le quartier Esplanade est une composante à part entière du maillage et dans la continuité écologique locale paysagère de Dardilly.
Crédits © Atelier FAU
L’îlot J de la ZAC Vetrotex, un nouveau quartier pour Chambéry
L’îlot J de la ZAC Vetrotex, un nouveau quartier au coeur de la métropole
Programme mixte, logements et activités, îlot J, ZAC Vetrotex, Chambéry (73)
PROGRAMME
Construction neuve d’un îlot mixte
120 logements libres et sociaux
commerces, activités et local associatif
parking silo de 500 places mutualisées à l’échelle du quartier
SURFACE
7 903 m² SDP logements
1 074m² SDP commerces
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Compagnie d’Architecture Nouvelle
Promoteur et producteur d’architectes
ARCHITECTES
exndo architectures
architecte associé
Patey architectes
architecte associé
Co-mandataire en études
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Canopée, BE HQE
BATISERF, BE Structures
CET, BE Fluides
Atelier des Cairn, paysagiste
CONCOURS
lauréat consultation, 2022
LIVRAISON
2025
COÛT
22 M€ HT
Coexistence entre le passé industriel et le nouvel espace public
L’îlot J est une lisière de la ZAC Vetrotex, une vitrine urbaine qui affirme l’identité du quartier, son ADN, par un socle actif et l’alignement de ses émergences symboliques.
Le rapport est plus hybridé entre les éléments bâtis et le paysage côté venelle et le parc de Blainville.
1 architecture biomorphe
Créer une architecture généreuse, appropriable où l’espace public est le siège de la permanence. L’espace commun partagé est un lieu actif de passage et de mobilité, il est la structure du dispositif urbain qui tient, relie, alimente.
L’espace privé est un lieu de vie, de sédentarité protectrice. Aux frontières de l’espace public et de l’espace privé, la genèse d’un lieu : le rez-de-chaussée urbain. Economiquement fragile et peu attractif pour le logement, il pourra être mutable, souple et réversible dans ses fonctions d’accueil de commerces et d’activités. Il est un complément, un écho aux statuts fonctionnels de la halle conservée.
Nous pensons chacune des émergences comme un volume capable, donc adaptable, réversible, d’où son principe constructif qui puise lui aussi dans une boîte à outils pour proposer une structure primaire poteaux-dalles assortie de noyau de distribution vertical et d’un premier niveau d’équipement. Cette structure est le support de divers registres architecturaux. Ce principe invite à la liberté et à la valorisation du geste constructif (en distinguant par exemple nettement gros-œuvre et second œuvre), il permet d’introduire dans le temps du chantier diverses dimensions fondatrices et caractéristiques :
- l’écoconstruction est privilégiée à travers les filières sèches,
- la réversibilité par une structure primaire accueillant tous subjectiles fonctionnels (bureaux, logements, ateliers…),
- l’adaptabilité du lot J permet toutes les initiatives individuelles dans un degré et un temps différent.
L’ensemble du projet évoque une architecture de pointe, où la modernité se marie avec une forte présence de nature, créant ainsi un cadre de vie innovant et inspirant.
Illustrations © Charly Fruh
Projet Viviani : une continuité dans l’espace, Lyon 8
La ville agglomérée, rue Viviani, Lyon 8
Ensemble de 44 logements sur 2 bâtiments, rue Viviani, Lyon 8
PROGRAMME
44 logements, libres et sociaux
parking en sous-sol
espaces extérieurs
SURFACE
2 898 m² SDP
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Vilogia, promoteur
Promessens, promoteur
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
EMB, BE Structures
GC2E, BE Fluides
Iliade ingénierie, économiste
WABI-SABI, paysagiste
LIVRAISON
2024
COÛT
4,5 M€ HT
Une continuité dans l’espace et dans le temps
Au cœur d’un tissu urbain mixte et d’un parcellaire en lanière caractéristique du passé, ce projet mixte d’habitat social et habitat libre souligne les questions de renouvellement urbain dont la transparence et l’alignement d’un bâti d’échelles variées sont les maîtres mots.
Un cachet architectural puisé dans l’architecture environnante
Après nous être imprégné du contexte et en tenant compte des différentes échelles, l’ensemble répond aux objectifs suivants :
- Dédensifier l’îlot par la création d’une percée traversante pour accentuer la transparence de l’îlot
- Revivifier l’îlot avec l’implantation d’arbres
- Optimiser la ventilation naturelle grâce à la bi-orientation des logements qui offre qualité, diversité des vues
Cet ensemble contemporain joue de la fragmentation et l’emboîtement des échelles. Il s’intègre harmonieusement dans un environnement varié en offrant une ligne d’horizon diversifiée. L’approche architecturale, à la fois simple et inspirée des codes de l’architecture lyonnaise, intègre des éléments tels que les jalousies, les lambrequins et les aménités paysagères sur rue.
S’inspirant des bâtiments voisins, le projet juxtapose des volumes clairs à des volumes texturés en brique. Cette diversité de traitements enrichit l’esthétique visuelle et ramène l’ensemble à une échelle humaine, loin des grands ensembles uniformes. Il évoque la stratification d’une ville agrégée et morphologiquement riche, reflétant la richesse la diversité du tissu urbain lyonnais.
Chaque composant architectural joue un rôle dans la création d’un cadre de vie unique et dynamique, tout en respectant et enrichissant l’identité du quartier. Ce projet combine tradition et modernité pour offrir des espaces de vie empreints de sens, et où chaque logement social ou libre, bénéficie d’un confort durable.
Crédits © Benoît Ravier-Bollard
Eloge, marqueur de l’angle Zola Magenta à Villeurbanne
Eloge, à l’angle du cours Emile Zola et de la rue Magenta
Ensemble de 33 logements et d’un commerce, à l’angle du cours Emile Zola et de la rue Magenta, Villeurbanne (69)
PROGRAMME
33 logements libres
dont 19 locatifs sociaux
1 commerce
SURFACE
2 491 m² SDP
MAÎTRISE D’OUVRAGE
BNP Paribas Résidentiel, promoteur
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
Mission Complète avec suivi de travaux
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
TEM Partner , BE Structures
Prelem , BE Fluides
ABC Eco , économiste
Wabi Sab i, paysagiste
LIVRAISON
2024
COÛT
3,9 M€ HT
La mixité sociale, au cœur de Villeurbanne
Installé à l’angle de la rue Magenta et du cours Émile Zola, le bâtiment articule les variations de hauteur des bâtiments avoisinants, tout en créant un rez-de-chaussée à la fois actif et poreux, avec deux traboules sur chaque rue qui donnent à lire en profondeur un inattendu îlot de fraîcheur.
À l’angle du square Pellet qu’il prolonge avec son encoche végétalisée, ce bâtiment effilé aux plis successifs organise des habitats variés et confortables.
Le confort d’habiter, pour tous !
Toutes les habitations bénéficient de deux orientations, pour les vues, et pour s’assurer durablement de pouvoir rafraichir son logement.
Qu’il dispose d’un large balcon à l’ouest, qu’il soit en angle sur rue ou sur jardin, qu’il soit traversant entre rue et jardin, ou en duplex en partie sommitale, chaque logement a fait l’objet d’une attention particulière, et se singularise de son voisin, pour être unique en soi.
D’une écriture architecturale résolument sobre aux prestations qualitatives (brise-soleil orientables, menuiseries aluminium, soubassement sablé), ce bâtiment s’inscrit dans la culture du logement de qualité qui a fait et fait l’identité villeurbannaise. Incarnant le souhait d’une ville toujours plus mixte et résiliente, le bâtiment associe harmonieusement à la fois habitat social et habitat libre, avec un rez-de-chaussée actif.
Terrasse partagée suspendue, et traces du temps
Végétalisée sur ces pourtours, une terrasse partagée au cinquième étage est un prétexte pour installer à hauteur des toits un lieu de nature suspendu au cœur de la ville, propice à la fabrication d’un voisinage bienveillant. Soucieux d’ancrer un programme neuf au cœur de l’histoire de la ville, des éléments symboliques et patrimoniaux issus du bâtiment préexistant sont réinstallés de manière contemporaine et étonnante au cœur du bâtiment : pierres, emmarchements, lucarnes, prolongent ainsi quotidiennement l’âme et la mémoire du lieu.
Crédits © Mathieu Noël
Îlot Parmentier, un programme mixte ouvert sur le quartier
Îlot Parmentier, un programme mixte ouvert sur le quartier
Logements collectifs, résidence séniors et jeunes actifs, îlot parmentier, Lyon 7
PROGRAMME
172 logements collectifs libres, sociaux
Résidence senior 93 logements
Foyer jeunes actifs 72 chambres
Parking 170 places en sous-sol
Espaces extérieurs
SURFACE
16 256 m² SDP logement
554 m² commerces
MAÎTRE D’OUVRAGE
Altarea Cogedim, promoteur
ARCHITECTES
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Marco Rossi, paysagiste
Orchidée environnement, BE HQE
Matte, BE Structures
GC2E, BE Fluides
BET Philippe, économiste
LIVRAISON
2019
COÛT
22 M€ HT
L’attachement au passé, non pour le ressusciter, mais pour s’en inspirer et avancer
L’îlot Parmentier constitue une extraordinaire occasion de poursuivre l’évolution en cours du 7e arrondissement lyonnais ; mais aussi de se questionner au sujet de la création d’un nouvel espace public. Le passé de cet îlot, son aspect patrimonial et son rapport avec les îlots adjacents nous a conduit à concevoir des pièces urbaines structurantes.
Intrigués par l’aspect massif de l’architecture existante, presque intimidés par son aspect impénétrable, nous avons choisi d’ouvrir partiellement ce « tasseau urbain » en créant une placette publique qui prolonge visuellement l’axe des rues existantes et crée une nouvelle liaison qui partage l’îlot.
Un projet antinomique : un programme diversifié représentant un visuel subtil pour s’intégrer subtilement dans le contexte
Le programme propose quatre destinations distinctes :
- Une résidence jeunes actifs
- Une résidence seniors
- Du logement locatif social
- Du logement en accession libre
Ces différents programmes ne sont pas distingués explicitement d’un point de vue architectural, de manière à conforter l’identité d’un ensemble résidentiel homogène, au cœur de la ville.
Sur cette base commune, c’est le travail des percements, le rythme et le calepinage qui expriment subtilement les programmes suivant les besoins (rythme des loggias, densité des baies simples, etc.
Nous nous sommes enfin particulièrement intéressés au bâtiment Sytral conservé ; considérant qu’il témoigne d’une prise d’échelle piétonne adaptée au site. La partie neuve lui répond par un travail de soubassement correspondant à cette échelle. Ce bâtiment témoignage du passé industriel, présente un tempo particulier marqué par deux types de baies : notre projet dialogue avec le même vocabulaire restreint. Tout est alors question de trame, de rythme, et de retournement.
Crédits © Renaud Araud
Zac Castellane de Sathonay-Camp
Zac Castellane de Sathonay-Camp
ensemble de logements collectifs et sociaux et villas contemporaines, rue du 4 avril, ZAC Castellane, Sathonay Camp (69)
PROGRAMME
43 logements locatifs sociaux, dont 38 collectifs et 5 en villas contemporaines groupées I Parking 58 places, dont 20 aériennes
SURFACE
2 930 m² SDP
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Dynacité, promoteur
ARCHITECTES
exndo, architecte mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Wabi-Sabi, paysagiste
Milieu Studio, BE HQE
Betrec, BE TCE
LIVRAISON
2021
COÛT
5,5 M€ HT
Emboîtement des échelles
Un des objectifs de la ZAC de Castellane est de réaliser une extension urbaine du centre bourg, mixte et équilibrée en offre. L’îlot 4.3 associe des échelles multiples qui s’emboîtent, et constitue une complémentarité des îlots voisins plus dense, situés en amont. On retrouve ainsi dans le programme une échelle plus intime et sans doute plus domestique, amorçant la frange Ouest moins dense, celle qui s’ouvre progressivement vers les grands espaces.
Le renouvellement urbain de la ZAC de la Soie à Villeurbanne
Le renouvellement urbain de la ZAC Villeurbanne la Soie
Lots D1 & D2, rue Delbo, ZAC de La Soie, Villeurbanne (69)
PROGRAMME
72 logements collectifs libres
Espaces partagés
parking en sous-so
espaces extérieurs
SURFACE
4 700 m² SDP
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Altarea Cogedim, promoteur
ARCHITECTES
exndo, architecture mandataire
EQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE
Wabi-sabi, paysagiste
Matte, BE Structure
Tem Partners, BE Fluides
Cabinet Grasset, économiste
CONCOURS
lauréat consultation, 2017
LIVRAISON
2020
COÛT
6,3 M€ HT
Le projet est le résultat d’une sédimentation de mouvements artistiques et architecturaux
Le projet est né à partir d’une réflexion multidimensionnelle, d’abord, le sculpteur Eduardo Chilida qui emprisonne du vide dans du plein et met les choses en relation d’une manière sensible et authentique. Ensuite, Le mouvement De Stijl et les origines de l’abstraction basé sur les lignes de forces qui s’organisent peu à peu en un réseau vertical et horizontal ce qui donne au projet plusieurs sensations, d’utilités, de caractères et de nécessités et enfin l’usine tase et le fonctionnalisme démontre que l’efficacité et la sobriété sont les fondements d’une architecture élégante et durable.
La sobriété du projet révèle une architecture pérenne
Dans son ensemble le projet est caractérisé par :
- Percée visuelle pour appréhender la profondeur de l’ilot et les plans végétaux
- Relation inter-rue permettant l’accès intrinsèque au cœur d’ilot
- Valorisation de toutes les orientations
- Effet d’appel et porosité sur la rue
- Privilégier les logements d’angle et la diversité des typologise de logements possibles (angles traversants)
Ce projet architectural caractérisé par des lignes épurées et une façade blanche uniforme, se distingue par son design simple et fonctionnel, intégrant des balcons en saillie avec des garde-corps en tôle perforée, ce qui accentue la modernité de l’ensemble. Les ouvertures régulières des fenêtres apportent une symétrie à la façade, renforçant l’aspect minimaliste.
Au dernier étage, de grandes ouvertures créent une transition vers l’extérieur, suggérant la présence d’espaces communs ou de terrasses offrant une vue panoramique. Le contraste entre le plein et le vide dans la façade ajoute de la profondeur et de l’intérêt visuel à la structure.
L’architecture sobre et contemporaine de cet immeuble s’inscrit dans une démarche de modernité tout en répondant aux besoins fonctionnels des résidents.
Crédits © Renaud Araud
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